jeudi 17 novembre 2011

Crise des hydrocarbures, crise du gaz: la Grèce, affaiblie, apporte son soutien à Chypre















Le nouveau ministre de la défense grec, Dimitris Avramopoulos, a tenu à effectuer son premier voyage à Chypre, dans une période troublée par la crise des hydrocarbures qui a éclaté entre Nicosie et Ankara. Il a réaffirmé, le 17 novembre 2011, que la Grèce était garante de l'indépendance de Chypre.

Chypre et la Grèce espèrent beaucoup de l'exploitation de leur sous-sol marin, et se sont rapprochées de Jérusalem dans l'espoir de former un axe géopolitique nouveau.

Toujours à propos des hydrocarbures, et cette fois en Grèce, la presse s'est faite l'écho des discussions ayant eu lieu au Parlement entre le nouveau vice-ministre de l'environnement Yiannis Maniatis et le député Panos Panayiotopoulos le 16 novembre 2011. Selon ce député de la Nouvelle Démocratie (droite), les premières informations sur les recherches d'hydrocarbures au Sud de la Crète feraient état de gisements encore plus importants que ceux découverts dans le champ chypriote "Aphrodite" (n°12). Et ce d'autant plus que les recherches de la compagnie Noble Energy auraient révélé que le gisement chypriote n'est pas exploitable dans sa totalité.

Mer ionienne, sud de la Crète... Il est manifeste que pour l'instant, la Grèce évite les recherches en mer Egée et à l'Est de la Crète et que la politique turque à cet égard est donc payante. Mais les Grecs pourraient évoluer : "nécéssité fait loi", et ces ressources éventuelles seront de plus en plus indispensables à la Grèce. On voit en tout cas où la politique de "rapprochement" (en réalité, de reculades) a mené la Grèce : à ne pas tenter d'exploiter ses rares ressources naturelles.

L'exploitation des hydrocarbures a même été évoquée par le nouveau premier ministre grec Loukas Papadimos lors de son premier discours en cette qualité au parlement grec.

L'intérêt des grandes entreprises pétrolières et des grandes puissances pour la Méditerranée orientale risque en tout cas d'aller grandissant...

C'est une véritable partie d'échecs qui se dessine. De son côté, la Shell (anglo-hollandaise) se serait rapprochée du gouvernement turc.

Le 16 novembre 2011, deux appareils de reconnaissance turcs RF-4E survolaient l'île grecque de Kastellorizo à seulement 300 mètres d'altitude, afin de photographier l'aéroport. L'armée de l'air turque a envoyé là un message symbolique fort, puisqu'il n'y avait aucune nécessité technique, pour elle, à s'approcher aussi bas, même avec des appareils de reconnaissance... La Turquie ne plaisante pas avec ce qu'elle considère comme son intérêt national.






Source : presse grecque
Entre autres :
http://www.dimokratiki.gr/article.asp?articleID=13399&catID=18&pubID=1
http://www.naftemporiki.gr/video/video.asp?id=44489&s=0
http://www.naftemporiki.gr/news/cstory.asp?id=2093364 (photo)
http://www.neakriti.gr/?page=newsdetail&DocID=867069&srv=86


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